Deux situations différentes vont provoquer l’apparition de la chair de poule : une émotion forte et le froid. Dans les deux cas le responsable et le même : l’hypothalamus. Je vais expliquer les effets du froid en détail. Sur la peau il y a des petits capteurs de température, on les appelle corpuscules de Krause. Ils ont la capacité de détecter une variation subtile de 0,1 degrés Celsius. Lorsque les capteurs détectent cette chute de température, ils vont envoyer l’information au cerveau par les nerfs. Dans le cerveau l’hypothalamus va recevoir le message, il agit ici comme le centre de contrôle, il est responsable de plusieurs phénomènes corporels comme la régulation de la température. Y va envoyer l’ordre aux muscles arecteurs de se contracter. Ces très petits muscles peu connue se situent à la base de chaque poil de ton corps. C’est eux, sous l’ordre de l’hypothalamus, qui vont faire lever le poil, mais aussi le bulbe du poil qui contient la racine. C’est cette racine qu’on voit à chaque petite bosse. Les poils hérissés emprisonnent l’air, cette couche d’air est un isolant qui prévient la perte de chaleur. Pour maintenir leur température, les animaux possèdent le même mécanisme qui est beaucoup plus efficace étant donné qu’ils ont plus de poils. Quand tu vis une grande frayeur, tu peux aussi avoir la chair de poule. L’hypothalamus va envoyer un messager à tout le corps. Le messager s’appelle noradrénaline, c’est le même que lorsqu’on a froid. Si il y a beaucoup de noradrénaline de relâcher, tous les muscles vont contracter, dont les muscles arecteurs. La noradrénaline est un messager général et qui est utilisé en cas de stress, il prépare les muscles à se sauver en cas de danger c’est pourquoi il provoque la contraction de ces muscles.